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Poupées de Sire
Au céans de l'océan,
La sirène est marraine
De six petites
Reines ondulant
Sur l'onde hurlante
aux rivages vagissants
Les vagues mourant
Sur sirènes hurlantes
D'un ciel sanguin,
Sans gain de sel
Qui se meurt
Sans étincelles
Etincelles brûlantes
Sur haine pantelante
De six reines mourantes
Hantent les pentes lentes
Du désir
De poupées de cire
Sans les occire
Vierges de cire
Ô reines si sages
Recevez cet hommage
Vierges dociles
Ô rênes si sages
Recevez cet homme mage
Ô rivages vagissants
Acceptez-moi Messires
En votre sein
Bienveillant
Bienveillant saint
A la lueur des cierges de cire
Veilleur, concierge
Viens m'éclaircir
Et votre bienveillance
Sera ma récompense
Marque de renaissance
Ah la haine de la cire...soupirs...
Alors que son doux goutte à goutte
Réchauffe silencieusement une croupe
Et marque si tendrement un dos... sourire...
Qu'il en frissonne et
Se cambre pour Sire
Aux bougies votives
Dont la danse invective
A plus d'humilité,
A d'autre dérives.
Sélène, St. Lazare, Esthelle...
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Commentaires
3FilSamedi 11 Décembre 2004 à 23:134Sélène...Dimanche 12 Décembre 2004 à 10:36En commençant à lire...
ces lignes, j'ai pensé "Dieu qu'elle sait dire..." puis j'ai compris... sourire... gardez ces vers, ils vous vont bien mieux qu'à quiconque... Sourire doux...6FilMardi 14 Décembre 2004 à 11:37
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... parmi les six.